Le comité constitutionnel du parlement suédois a annoncé qu'il n'envisageait pas de loi interdisant le voile, que ce soit pour les enfants dans les écoles ou dans la communauté, au sens large.
À Skurup, une autre municipalité dirigée par les démocrates suédois, les politiciens avaient fait pression pour l'interdiction du voile pour les enfants et le personnel des écoles maternelles et élémentaires.
Plus tôt, le tribunal administratif a jugé que l'interdiction de l’hijab des deux municipalités était contraire à la Convention européenne des droits de l'homme et à la protection des libertés religieuses stipulée dans la Constitution suédoise.
Le juge Ulrik von Essen a déclaré dans un communiqué de presse : « L’interdiction du foulard (islamique) constitue une restriction de la liberté d'expression. Pour qu'une restriction soit autorisée, elle doit être appuyée par la loi. Cette preuve juridique n'existe pas dans les législations nationales, et par conséquent, la décision de ces municipalités doit être annulée ».